C’est maintenant officiel, publié au journal du même nom : des services de l’état (police, gendarmerie, services secrets etc) ont maintenant le droit de :
- Pénétrer discrètement (par effraction) chez vous en votre absence, et installer sur votre ordinateur un logiciel espion visant à renseigner le gouvernement sur l’ensemble de ce qui se passe / trouve sur votre ordinateur. Il faudra nous expliquer comment ils vont arriver à installer un logiciel espion sur un ordinateur avec mot de passe au lancement, plusieurs sessions, etc, et aussi… si ledit logiciel espion sera multiplateforme (ben oui, y’a aussi des gens qui ont des macs, des machines sur linux, des Amigas…)
- Installer ledit logiciel espion “ailleurs” c’est à dire très probablement au coeur du réseau afin, là aussi, d’intercepter l’ensemble du trafic réseau de votre ligne internet (du coup, potentiellement plusieurs ordinateurs du même foyer, mais plus les écrans / frappes clavier d’un ordinateur spécifique).

- Ceux et celles qui pourraient se sentir visés (ou pas) par ce genre de “surveillance” pourraient décider de se protéger en cryptant leurs communications, ou bien en utilisant d’autres moyens de communication, plus archaïques…
- Comme la démontré le Chaos Computer Club (qu’on ne présente plus tellement il est légendaire), on peut (facilement) détourner les interceptions effectuées par la version allemande de ce logiciel espion, rendant du coup le contenu des écoutes totalement public (sans parler de pouvoir en ouvre envoyer des données sur l’ordinateur espionné, et le contrôler…