FIDH, une association regroupant 164 organisations de défense des droits de l’homme à travers le monde, annonce qu’elle a porté plainte à Paris contre Amesys, filiale du groupe Bull.
Comme nous l’avons déjà dit, cette société semble avoir aidé le régime Libyen à surveiller ses concitoyens et à les museler en lui fournissant un système de filtrage évolué. On peut supposer que cela à eu de graves conséquences pour certains d’entre eux.
FIDH espère que cette procédure judiciaire apportera un peu de lumière sur ces agissements occultes, souvent approuvés par les gouvernements vendeurs, et dont la Libye n’est évidemment pas le seul pays concerné. (on se souvient par exemple de l’article de call-151 sur les petites affaires de Cisco en chine)
C’est en Aout 2009 à la libération de Tripoli que tout a commencé, lorsque des journalistes du Wall Street journal sont entrés dans un bâtiment ou le régime monitorat les communications. Ils y trouvère des manuels écrits en anglais et portant le logo d’Amesys.
Affaire à suivre, donc…